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Poutine, sirop d'érable, vive les spécialités du Québec et du Canada

 

 

Visiter le Canada, Montréal ou Québec passe aussi par la dégustation des mets locaux. La poutine et le sirop d'érable sont deux éléments incontournables de la cuisine du Québec et du Canada. Certaines combinaisons culinaires peuvent surprendre les Français. Pour autant, laissez-vous tenter, c'est généralement délicieux.

 

 

La poutine, le plat régional québécois 

 

Le Canada est un pays relativement jeune eu regard de notre histoire de France. Cependant, il possède de nombreuses traditions, y compris culinaires. Elles se découvriront, ainsi que les merveilleux paysages canadiens, au cours d'un voyage scolaire exotique.

La gastronomie canadienne est peu connue en France. Pourtant, certains plats méritent d'être expérimentés. Ainsi, la poutine est l’un des plats typiques de la province de Québec. Il faut absolument en manger une au cours de votre séjour.

Cette spécialité québécoise est aussi servie sur l’ensemble du territoire canadien et dans le monde entier. Ainsi, vous la trouverez en Amérique, en Europe mais aussi en Asie et au Maroc.

Cette institution culinaire québécoise s'apprécie aussi bien au fast food qu'au restaurant gastronomique. De nombreux festivals lui sont consacrés dans tout le Canada. Le PoutineFest se déroule à Montréal, par exemple. Le plus important est celui de Maillardville qui accueille jusqu’à 15 000 personnes.

 

Un peu d'histoire

 

Ce plat canadien aurait été inventé en 1957 dans un restaurant à Warwick Québec. Eddy Lainesse aurait demandé au patron Fernand Lachance de mélanger le fromage et les frites. Ce dernier aurait dit que cette mixture étrange était une maudite poutine. Cependant, sa paternité reste sujette à controverse. 

Un restaurant de Drummondville en revendique la première commercialisation en 1964. Il est le premier à avoir servi ce mets dans sa version actuelle. Le nom serait alors un dérivé du mot pudding mélangé au surnom du cuisinier « Ti-Pout ».

Un autre restaurant adossé à une fromagerie, à Princeville, en revendique la naissance. La production fromagère aurait été vendue à la caisse du restaurant. Un client aurait régulièrement acheté du fromage et des frites et mixé les deux. Le nom aurait été alors de « mixte » avant d'être appelé poutine.

 

Les différentes versions

 

Dans sa version classique, la poutine comprend des frites, du fromage en grains et une sauce brune. Le fromage est généralement de type cheddar et sera choisi frais. On l'appelle « couic couic » en référence au bruit qu'il fait sous la dent. La sauce brune est un mélange de tomates, d'oignon, de farine de blé et d'amidon de maïs. Elle est plutôt salée et épicée mais n'est absolument pas sucrée.

De nombreuses variantes ont vu le jour selon les goûts de chacun. Par exemple, ajoutez des saucisses pour savourer la variante western. Mettez une sauce à spaghetti ou bolognaise et vous obtenez la version italienne. La galvaude comprend du poulet et des petits pois en remplacement, ou pas, du fromage.

Vous pouvez y ajouter de nombreux ingrédients comme du poulet ou du steak haché. Des grands chefs y ajoutent foie gras, confit de canard, homard ou langoustines. Le tout est de toujours choisir des produits frais pour une meilleure dégustation.

Généralement, les restaurants de Poutine tels que Poutineville remettent un crayon et une fiche à chaque convive, avec la liste des ingrédients possibles. A vous de cocher les fromages, sauces, viandes, légumes,… pour personnaliser votre poutine.

 

Les spécialités au sirop d'érable

 

 

L'acériculture concerne la culture des érables et la transformation des produits qui en sont issus. Le plus connu d'entre eux est, bien évidemment, le sirop d'érable.

Ce dernier est culturellement rattaché au Canada partout dans le monde.

C'est un produit très ancien, déjà connu des Amérindiens. Très consommé au Québec et en Ontario, il s'exporte très bien. Le Japon et l'Allemagne, notamment, en sont très friands.

Ce produit est 100% naturel et ne contient donc pas d'addidtif ou de colorant. Il se conserve bien et peut être congelé.

 

 

 

Le processus de fabrication

La fabrication se fait au sein de « cabanes à sucre ». Ces sucreries sont généralement implantées sur l'érablière. La terre du Canada est propice à cette culture mais aussi quelques régions des Etats-Unis.

Le sirop d'érable est obtenu à partir de l'« eau d'érable ». Celle-ci est récoltée au « temps des sucres ». Cela correspond à la fin de l'hiver et au début du printemps selon l'endroit. L'arrivée de la sève élaborée marque la fin de la récolte. L'arbre doit atteindre 20 cm de diamètre minimum avant de donner son eau. Il est donc communément admis d'attendre ses 45 ans pour sa première entaille. 

Elle est ensuite concentrée par une technique d'ébullition. Il faut compter une quarantaine de litres pour obtenir un litre de sirop d'érable. L'évaporation va rendre l'eau plus épaisse jusqu'à obtenir la consistance voulue. Cette étape est importante pour obtenir un produit ni trop liquide ni trop dense. Dans le premier cas, cela peut entraîner une fermentation et dans le second une cristallisation. 

La teinte va donner le classement : extra clair, clair, médium, ambre, foncé. La teinte « extra clair » est la meilleure classe, son goût est subtil. La classe « foncée » possède elle un goût plus prononcé. 

La version liquide est la production principale. On trouve aussi le pain de sucre ou les bonbons au sirop d’érable. La pâte à tartiner s'appelle beurre d'érable, même si elle ne contient pas de matière grasse.

 

En cuisine

 

C'est un ingrédient phare de la cuisine des Québécois. En effet, les Canadiens l'utilisent pour napper gaufres, pancakes, crêpes et autres pains perdus. Il rehausse aussi le goût des yaourts nature ou des céréales. Il peut aromatiser une crème glacée voire y laisser des brisures pour une texture croustillante. 

Sa distillation permet d'obtenir des liqueurs digestives, des mousseux et des vins apéritifs. Ceux-ci peuvent alors servir à flamber, cuire ou déglacer un mets.

On peut en badigeonner sur le jambon ou les côtes de porc avant cuisson. Il va caraméliser la surface des rôtis qui prendront alors un joli brillant. Il entre également dans la composition de recettes traditionnelles comme les fèves au lard.

La cuisine canadienne réserve donc d'agréables surprises pour tout Français en voyage dans le pays.

 

Les immanquables du Canada

 

 

 

 

 
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