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Témoignages de jeunes accueillis en scolarité en France

 

Arrivée des jeunes à Paris

Ils ont entre 14 et 17 ans, et viennent des quatre coins du monde pour étudier en France pour un trimestre, un semestre ou une année scolaire complète ; ces jeunes étrangers nous partagent leur ressenti sur leur vie en France, quelques années après ou tout au long de leur séjour. Découvrez leurs témoignages, ce qu'ils pensent de la France, ce qu'ils aiment ou trouvent différent par rapport à leur pays d'origine.

 

 

 

Témoignages de jeunes étrangers

 

Mila, bulgare, venue de 2003 à 2005

Témoignage d'une jeune étrangère venue étudier en France■ Voici le témoignage de Mila, une jeune Bulgare arrivée en 20033, qui a séjourné pendant deux ans chez une famille Toulousaine pour passer son bac en France. Elle revient notamment sur les liens qu'elle a noué avec sa famille d'accueil : "Nous avons partagé énormément de choses pendant ces années-là et les années après. Nous avons visité plusieurs villes en France, assisté à des spectacles, concerts et festivals. Je suis devenue amie avec les amis d’Hélène et ai été accueillie chez eux pour des soirées et week-ends. Hélène et son fils Pierre sont venus passer des vacances en Bulgarie avec moi et mes parents pendant trois été consécutifs. Cette expérience a créé un lien très fort entre nous : je suis toujours en contact avec eux et on se rend visite 2- 3 fois par an depuis."

 

Natalia, Nitchaya, Maria-Salomé, Vivian, Emely et Nicolas : interview vidéo 

Elles et ils sont slovaques, turques, thaïlandais, allemands, colombiens, et se racontent, quelques semaines après leur arrivée en France :

 

 

Michelle et Bojana : interview fil rouge pendant leur année en France

 

- Propos recueillis début octobre, un mois après leur arrivée -

 

Michelle, allemande de 17 ansMichelle S. est originaire de Wilthen (à 70km de Dresde à l’est de l’Allemagne) a été accueillie chez une famille d'accueil savoyarde, qui habite Cluses près de la frontière Suisse. Elle a deux sœurs et trois frères d'accueil, mais seuls deux sont encore au domicile. Elle apprenait le français depuis 5 ans lorsqu’elle a décidé de suivre une scolarité en France. 
  
* SILC : Bonjour Michelle, peux-tu nous dire comment tu as préparé ton séjour avant d’arriver ?
J'ai en effet un peu préparé mon séjour. J'ai regardé des vidéos et j´ai lu des rapports d’expériences d’autres élèves, qui sont notamment partis aux Etats-Unis car il y a moins de témoignages de jeunes partis en France. J'ai envoyé quelques emails à ma famille d'accueil, et dix jours avant mon départ j'ai “rencontré” ma famille d'accueil sur Skype.

* Comment s’est passée ton arrivée en France ?
Michelle à son arrivée à ParisNous avons d’abord logé chez une famille d'accueil près de Paris et c'était très bien. J'ai fait la connaissance des autres jeunes qui vont aussi suivre leur année scolaire en France. C'était super parce que nous avons pu échanger sur nos expériences, nos pays d’origine,... Et puis la journée de visite à Paris était magnifique : nous avons visité beaucoup de sites touristiques, j’ai adoré.
L'arrivée chez ma famille d'accueil en Savoie était aussi super. C’est mon père et ma sœur d'accueil qui sont venus me chercher à la gare. Ils sont très gentils et je suis vraiment contente d’être dans cette famille. Nous nous comprenons très bien et le week-end nous faisons des choses ensemble, par exemple des petites randonnées parce que la région est super jolie !

 
* Comment ça se passe au lycée ?

J’ai intégré une classe de 1ère ES, et c'est encore un peu difficile de suivre les cours parce que je ne comprends pas tout ; il n’y a qu’en Anglais, Allemand et Mathématiques j’arrive à bien suivre. Mais au début c'est plutôt normal, et les notes ne comptent pas pour moi pour le moment. Les relations avec les autres élèves de la classe se passent bien, avec eux je comprends bien, je ne peux pas dire qu’ils sont tous devenus des amis, mais tous les élèves sont très gentils. Et avec quelques filles je parle souvent et elles m'aident quand j'ai des problèmes.
 
* Au niveau de ton français, comment tu te sens ?
À l'école, les professeurs parlent très vite et c'est difficile d'apprendre des nouvelles choses en français. Mais au bout de quelques semaines je parle déjà plus souvent avec les autres élèves qu'au début. 
Et à la maison ça va mieux parce que quand je parle avec ma famille d'accueil, elle parle moins vite.
En général je pense que je suis plus à l’aise à l'écrit qu'à l'oral parce que quand j'écris quelque chose, j'ai plus de temps pour réfléchir.

 
* Et enfin, as-tu déjà noté des différences notables par rapport à ton pays d’origine ?
Oui, il y a beaucoup de choses différentes par exemple l'emploi du temps. En France je termine les cours deux fois à 18h dans la semaine, mais on a aussi beaucoup d'heures libres entre les cours. C'est pourquoi je n'ai pas plus de cours qu'en Allemagne. À midi on a une heure pour manger, c'est beaucoup, et en France on mange plein de choses différentes. J'aime bien car on peut choisir entre plusieurs choses au self service du lycée. Le soir, on dîne très tard (nous mangeons toujours après 20h) et les Français aiment rester à table. Et puis je trouve que les Français sont très ouverts, c'est pourquoi c'est facile de commencer une conversation. 

 

Bojana J. a 16 ans, elle habite une petite ville hongroise en périphérie de Budapest, et elle est arrivée fin août en France pour passer une année en classe de 1ère section Littéraire. Elle a été accueillie chez une famille d’accueil de La Roche sur Yon en Vendée. Sa famille d’accueil a 3 grands garçons de 23, 21 et 20 ans ; seul le dernier, Noé, vit encore au domicile. La famille accueille également deux autres jeunes filles venues en scolarité : une jeune suisse et une suédoise.
Lorsqu’elle était enfant, Bojana a habité pendant 4 ans en France avec sa famille. Elle a un bon niveau en bulgare et en anglais, mais a moins pratiqué le français depuis son retour en Hongrie ; elle souhaitait retrouver ses compétences en langue française, d’où son envie de venir passer quelques mois en France. 

 

* Son souhait N°1 : pouvoir poursuivre ses passions
Dans son dossier de présentation, Bojana avait insisté sur le fait qu’elle voulait pouvoir continuer à pratiquer ses passions : elle aime se produire sur scène, chanter, jouer du piano, danser. Elle est apparue dans beaucoup de clips de danse, a fait de la gymnastique rythmique pendant 10 ans puis de la danse moderne, de l’acrobatie aérienne dans le cirque, et aussi de la danse de salon qu’elle a adoré (classique et latine) ;  aujourd’hui elle fait du ballet contemporain et classique. 
Ainsi, SILC a proposé à Bojana une famille habitant près d’un centre qui lui permet de poursuivre ses activités extra-scolaires : situé à seulement 10 minutes en bus de chez elle, elle peut ainsi facilement se rendre aux 7 cours et ateliers qui enrichissent son planning hebdomadaire ! Bojana va se produire avec sa troupe lors d’une représentation de danse en mars, et elle a intégré un choeur d’enfants qui visent la maîtrise ; ensemble ils vont assurer 5 spectacles dans des grandes villes de leur région.
Le rêve de Bojana ? “devenir chanteuse de jazz, mais aussi continuer la danse.” Si elle ne peut pas percer dans le milieu, elle aimerait s’orienter vers l'organisation d’évènementiels, la communication et les langues.

 

* Ses progrès en français
Bojana revient sur ses premières semaines au lycée : “J’ai intégré une classe de 1ère L, et je peux dire qu’après 2 mois, je suis beaucoup plus à l’aise pour suivre les cours. Heureusement, dès le départ, je me suis fait une copine dans ma classe, qui a pris le temps de m’expliquer les cours d’une autre façon pour que j’arrive à comprendre. En Littérature notamment, c’était très difficile, j’avais du mal pour rédiger ce que je voulais dire ; mais le prof m’a encouragée et ça m’a redonné de la motivation.
Dans mon lycée il y a plusieurs étudiants étrangers donc les enseignants ont plutôt l’habitude : les professeurs sont vigilants et nous proposent des supports supplémentaires pour nous aider. Pour partager avec mes camarades, mon prof principal m’a proposé de faire une présentation de mon pays et de la culture hongroise, mais on n’a pas encore eu le temps de le planifier. Avec ma famille c’est aussi plus facile pour communiquer maintenant ; mais heureusement, au départ, le papa et Noé parlaient bien anglais donc on est toujours arrivés à se comprendre.

 

* Ses conseils pour une scolarité en France
Je dirais que le plus important n’est pas de suivre le plus possible de cours de français avant de venir, parce que c’est en France que l’on fait le plus de progrès. Il faut avoir un niveau correct pour pouvoir suivre les cours au départ, mais si on travaille bien, si on est attentifs, les progrès sont rapides.”
Il faut aussi se préparer à ne pas voir ses amis et sa famille pendant plusieurs mois, donc il faut bien en profiter avant le départ pour se faire des souvenirs
. “

 

* Quelques différences culturelles avec la Hongrie ?
Le kürtöskalacs : sorte de brioche cuite à la broche, typique de HongrieIl y a beaucoup de choses différentes en France : par exemple, en Hongrie les cours durent jusqu’à 14h, et on a 20 minutes pour déjeuner. Mais je préfère ici car on a une pause plus longue pour discuter. Pendant la récréation en Hongrie, on peut rester dans la classe, mais en France on doit aller dans la cour : c’est plus sympa car on peut faire connaissance. J’ai relevé aussi qu’en France les repas sont plus stricts en termes d’horaires : entre les deux, on ne grignote pas ! En Hongrie, lorsque l’on rejoint quelqu’un, on va souvent s’acheter quelque chose à grignoter pendant qu’on discute, ou quand on va boire un café. Les petits snacks sont plus fréquents. En France on me disait “mais c’est pas l’heure de goûter !!!”
Et enfin le dîner en Hongrie est moins important : en France, la famille se retrouve, chacun parle de sa journée, ici c’est une période de la journée importante pour la famille, où on partage un moment ensemble
.”

 

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-Propos recueillis en janvier 2018, après 4 mois en France -

* Michelle revient sur les fêtes de fin d'année qu'elle a passées en France : “Le 24 décembre la famille a disposé tous les cadeaux au pied du sapin, il y  avait trop de cadeaux ! Le 25 décembre, nous nous sommes réveillés à 7h du matin pour ouvrir les cadeaux. C'était une expérience unique parce qu'en Allemagne nous ouvrons les cadeaux le 24 le soir. Après avoir ouvert les cadeaux, nous avons passé un peu de temps ensemble et à midi il y avait un grand et bon repas. Le repas de Noël est très important en France, c'est pourquoi nous sommes restés plusieurs heures à la table. J'ai même goûté aux escargots et j’ai trouvé ça très bon. Nous avons beaucoup discuté et l'après-midi nous avons joué aux cartes. 
J’ai bien aimé Noël en France et c'était une expérience unique ; mais personnellement je préfère fêter Noël en Allemagne parce que je passe plusieurs jours avec ma famille et j'aime bien que l’on s’offre les cadeaux le 24 au soir après l’église. En France je trouve que l’on accorde plus d’importance aux cadeaux et au repas.
En revanche, pour moi ce n'était pas un problème d'être séparée de mes proches en Allemagne parce que pendant les vacances j'ai eu la possibilité de leur téléphoner.
Ensuite, pour le réveillon du nouvel an, nous sommes partis en Écosse, c'était super ! Nous avons passé une semaine magnifique à Glasgow. Mon grand frère d'accueil fait en ce moment le tour du monde et c'est pourquoi nous avons passé des beaux moments avec lui. Nous avons visité d’autres villes, par exemple Edinburgh et Stirling. Nous avons visité des châteaux, fait un peu de shopping et nous étions aussi à côté du plus grand lac de l'Écosse – c'était magnifique !

 

* Bojana a passé de très belles fêtes et a même pu partager les traditions hongroises à distance. Voici son témoignage : “Pour les fêtes de Noël, on est allés chez les grands-parents (les parents de ma mère d’accueil). La maison était super bien décorée, et on a mangé plein de plats qu’en France on mange souvent à Noël : du foie gras, des langoustines, du magret de canard, on a même mangé des escargots ! 
Couronne de l'Avent en HongrieAvant les fêtes, j’ai été en contact avec ma famille en Hongrie pour respecter une tradition dans mon pays : dans la maison, on place une couronne avec 4 bougies, et chacun des 4 dimanche avant le 24 décembre, on allume une bougie. Pendant ce moment, la famille proche se rassemble autour de cette couronne et on mange des petits gâteaux, on boit du thé, on discute, on joue de la musique, on regarde des photos,... tout dépend des habitudes, mais c’est toujours un moment que l’on partage en famille. Ces moments représentent l’attente de la Sainte Nuit. C’est plutôt une tradition religieuse, or nous ne sommes pas croyants, mais en Hongrie quasiment toutes les familles suivent cette tradition, d’ailleurs on trouve des couronnes dans tous les magasins hongrois, alors qu’en France il y en a peu. Ma famille m’appelait donc les dimanche pour que je partage ce moment avec eux.
En France, j’ai été très entourée pendant les fêtes, donc je n’ai pas été triste, et ça c’est très bien passé, juste un peu de nostalgie mais c’est normal.
J’ai une amie dont les parents sont venus en France passer les fêtes avec elle ; lorsqu’ils sont repartis, ça a été très dur pour elle, elle a pleuré pendant 3 jours.
Puis, le 28 décembre, je suis partie pour une semaine chez des amis qui habitent à Elancourt près de Paris. Quand j’étais petite, j’habitais là-bas, on était voisins, et je ne les avais pas vus depuis 2008, donc nous étions très contents de nous retrouver ! Ils avaient décoré leur maison, et pour le réveillon du 31 décembre ils avaient invité des cousins, des voisins, des amis, on a fait une grosse fête et encore beaucoup mangé. C’est simple : pendant une semaine ensuite je n’avais plus d’appétit !
J’ai vraiment passé de très belles fêtes !

 

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